Invitée du Grand Live du Voyage d’Affaires, un évènement CDS Groupe, Valérie Boned, présidente des Entreprises du Voyage (EDV), a pu démontrer que le syndicat ne se désintéressait surtout pas du voyage d’affaires.
« On a plus tendance à penser que les Entreprises du Voyage représentent le secteur du loisir, ce qui est évidemment bien sûr le cas, mais pas uniquement. 70% de ce que nos adhérents produisent concernent le voyage d’affaires », a-t-elle rappelé, précisant que « toutes les grandes TMC sont adhérentes du syndicat, tout comme les réseaux de proximité, intégrés et volontaires comme Manor ».
Valérie Boned a par ailleurs cité comme rôle des EDV celui de négocier avec les fournisseurs afin de poser un socle de base.
« Notre rôle n’est pas commercial. Nous nous appuyons sur des commissions techniques dont celle du Transport, managée par Valérie Sasset (BCD Travel).
Nous essayons de réunir tous les interlocuteurs qui sont parties prenantes de la chaîne de valeur, les entreprises adhérentes, mais on écoute aussi nos fournisseurs, le rail et les compagnies aériennes, principalement Air France. »
« On a plus tendance à penser que les Entreprises du Voyage représentent le secteur du loisir, ce qui est évidemment bien sûr le cas, mais pas uniquement. 70% de ce que nos adhérents produisent concernent le voyage d’affaires », a-t-elle rappelé, précisant que « toutes les grandes TMC sont adhérentes du syndicat, tout comme les réseaux de proximité, intégrés et volontaires comme Manor ».
Valérie Boned a par ailleurs cité comme rôle des EDV celui de négocier avec les fournisseurs afin de poser un socle de base.
« Notre rôle n’est pas commercial. Nous nous appuyons sur des commissions techniques dont celle du Transport, managée par Valérie Sasset (BCD Travel).
Nous essayons de réunir tous les interlocuteurs qui sont parties prenantes de la chaîne de valeur, les entreprises adhérentes, mais on écoute aussi nos fournisseurs, le rail et les compagnies aériennes, principalement Air France. »
Des négociations et discussions avec la SNCF ou Air France
Ainsi, la nouvelle présidente rappelle que les EDV ont renouvelé « avec un peu de difficulté » la convention avec la SNCF, « un accord pour 5 ans et non pas pour 3 ans comme on avait l'habitude de le faire ».
Elle évoque le « projet Boost » pour la SNCF, la NDC pour l’aérien. « C’est le seul endroit où vous avez des concurrents qui se parlent pour partager les bonnes pratiques. »
Plus récemment, lors de la crise du Covid, « nous avons œuvré pour l'ensemble du secteur, dont les entreprises qui faisaient du voyage d’affaires forcément impactées.
On les a accompagnées à Bercy pour expliquer leurs problématiques très particulières. Le travail que l’on fait, hors crise, c’est de tisser des liens, tant notre travail est très peu connu. On sème des petits cailloux ».
Elle évoque le « projet Boost » pour la SNCF, la NDC pour l’aérien. « C’est le seul endroit où vous avez des concurrents qui se parlent pour partager les bonnes pratiques. »
Plus récemment, lors de la crise du Covid, « nous avons œuvré pour l'ensemble du secteur, dont les entreprises qui faisaient du voyage d’affaires forcément impactées.
On les a accompagnées à Bercy pour expliquer leurs problématiques très particulières. Le travail que l’on fait, hors crise, c’est de tisser des liens, tant notre travail est très peu connu. On sème des petits cailloux ».
L'attractivité du secteur, un enjeu majeur
La présidente a, par ailleurs, souligné travailler sur le sujet de l’attractivité de l'industrie, au-delà du business travel. « 20% des collaborateurs sont partis et ne reviendront pas. Ce n’est pas juste un chiffre, les plus compétents sont partis. »
C’est donc « un sujet majeur pour les Entreprises du Voyage et inscrit dans ma feuille de route, on y travaille sur tous les volets ».
En ce qui concerne l’IA, « on voit bien que dans le voyage d’affaires il y a besoin d’humain, c’est une opportunité pour tous, il faut le prendre comme tel et non pas se renfermer dans sa coquille ».
Et, en dehors des collaborateurs, il y a le client : « Nous en avons perdu, ceux qui effectuaient des déplacements dans la même journée. A cause de l’impact économique mais aussi de la politique RSE.
Néanmoins, beaucoup de déplacements se font encore pour des réunions importantes avec plus de nuitées sur place. Le client a évolué, il a besoin d’être accompagné. Si l’on a retrouvé le niveau des dépenses de 2019, ce n’est que 80% pour le nombre de transactions. Néanmoins, le marché français se porte plutôt bien par rapport à d’autres. »
C’est donc « un sujet majeur pour les Entreprises du Voyage et inscrit dans ma feuille de route, on y travaille sur tous les volets ».
En ce qui concerne l’IA, « on voit bien que dans le voyage d’affaires il y a besoin d’humain, c’est une opportunité pour tous, il faut le prendre comme tel et non pas se renfermer dans sa coquille ».
Et, en dehors des collaborateurs, il y a le client : « Nous en avons perdu, ceux qui effectuaient des déplacements dans la même journée. A cause de l’impact économique mais aussi de la politique RSE.
Néanmoins, beaucoup de déplacements se font encore pour des réunions importantes avec plus de nuitées sur place. Le client a évolué, il a besoin d’être accompagné. Si l’on a retrouvé le niveau des dépenses de 2019, ce n’est que 80% pour le nombre de transactions. Néanmoins, le marché français se porte plutôt bien par rapport à d’autres. »
Rendez-vous est pris à Val d'Isère pour le congrès des EDV
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En ce qui concerne le loisir, la responsable estime que l’on est plus dans le « revenge travel », « le voyage est devenu un projet, on sanctuarise le budget, c’est presque devenu un bien de première nécessité pour ceux qui le peuvent ».
Le voyage d’affaires est lui « très dépendant de la dynamique de ses clients, mais la capacité des entreprises est assez exceptionnelle ».
Enfin, Valérie Boned précise que le « voyage d’affaires » aura toute sa place lors du prochain congrès des EDV qui se tiendra du 26 au 29 juin à Val d’Isère.
Le voyage d’affaires est lui « très dépendant de la dynamique de ses clients, mais la capacité des entreprises est assez exceptionnelle ».
Enfin, Valérie Boned précise que le « voyage d’affaires » aura toute sa place lors du prochain congrès des EDV qui se tiendra du 26 au 29 juin à Val d’Isère.